mardi 27 octobre 2015

Qu’est-ce qu’un e-portfolio ? (partie 1)

Voilà maintenant un an que la matière de Monsieur Maynier sur le e-portfolio était ouverte. Afin de renforcer le travail de réflexion sur cette discipline, j’ai décidé de m’interroger sur le statut du e-portfolio entre mes débuts dans ce Master et aujourd’hui. Pour se faire, je vais retranscrire une activité qui était ouverte l’année passée sur le e-portfolio. Celle-ci demandait aux étudiants comment ils percevaient ce « CV numérique ».

Voici quelles étaient mes réponses :
Quelles réflexions vous inspire cette discussion autour de la définition du e-portfolio?
·         Quelles sont les choses qui vous semblent possibles de faire avec un e-portfolio et qui n'étaient pas ou difficilement possibles sans e-portfolio ?
·         Quelles conséquences imaginez-vous de l'introduction d'un e-portfolio dans un dispositif d'apprentissage dans un contexte qui vous est familier (école, université, travail, etc.) - réactions des formateurs/enseignants, apprenants, employeurs, service informatique, administratifs, parents, etc.
Vos réflexions sont à mettre dans le forum. Une fois cet exercice terminé, je vous invite à mettre vos réflexions sur cette activité dans votre blog Elgg".



Question 1 :
     Pour moi, le e-portfolio est synonyme de nouveauté. A ce stade, je ne fais encore que découvrir son intérêt, ses ressources, son impact pour notre cursus. Je pense qu'il est encore trop tôt pour définir ce qu'est un e-portfolio, puisque celui-ci remonte aux années 1990. De plus, vu le peu d'informations sur sa définition donnée avec les documents mis en ligne, je ne serais pas étonné que les chercheurs n'arrivent pas à se mettre d'accord entre eux pour définir ce qu'est vraiment un e-portfolio. Nous manquons encore de "recul" pour faire une telle évaluation. 

Question 2 :
     Selon moi, le e-portfolio permet déjà de faire un point sur ses acquis scolaires. En effet, avec un suivi régulier de nos compétences personnelles, et la preuve de celles-ci, il est désormais possible de garder une preuve tangible de ces nouveaux acquis. La réalisation d'un journal ou d'un tableau de bord personnel permet d'atteindre cet objectif.
     D'autre part, après cet aspect individuel, il me parait également possible avec le e-portfolio d'échanger plus facilement encore avec les étudiants de notre promotion (en France et à l'étranger) sur l'éducation aux médias. On peut ainsi apprendre de nouvelles choses, acquérir de nouvelles compétences suite à cet échange, et même de rencontrer des personnes que l'on n'aurait peut être jamais rencontré sans le cadre du e-portfolio. Pour compléter cet aspect, il parait intéressant de souligner que cet échange autour de l'éducation aux médias par l'intermédiaire du e-portfolio est valable aussi bien pour les étudiants de notre promotion, que pour les étudiants qui ont un cursus proche du nôtre. 
     D'un point de vue professionnel, je pense que le e-portfolio peut servir de "compléments" au CV. En effet, tout le monde sait que tout ne se met pas sur un CV. Une stratégie de sélection de l'information doit être mise en place pour pouvoir attirer l'attention du recruteur. Lorsque celui-ci tape notre nom et notre prénom sur internet, il peut ainsi évaluer davantage et plus objectivement nos compétences. Le e-portfolio a donc une visée professionnelle encore plus percutante que certains réseaux professionnels que Linkedin ou Viadeo. En effet, ces derniers se restreignent le plus souvent à divulguer des informations nous concernant, mais pas à mettre en avant des compétences réellement acquises. 

Question 3 :
     Selon moi, l'instauration du e-portfolio dans un contexte académique susciterait tout d'abord beaucoup de méfiance. En effet, on remarque assez facilement que tout ce qui attrait à de la "nouveauté" suscite beaucoup de réticences. L'un des exemples les plus contemporains est celui de la suppression des notes à l'école. 
     Comme on peut s'en douter, deux camps aux idées opposées seraient à nouveau confrontés : les partisans du e-portfolio et ceux qui y sont contre. Dans ce classement on pourrait distinguer des enseignants en fonction des catégories suivantes : leur sexe, leur âge, la matière qu'il enseigne, leur niveau d'institution (école, collège, lycée, prépa, université...), l'exercice de leur fonction à l'étranger (si les enseignants ont connu cette situation). Je ne me prononcerai pas davantage dessus, mais j'imagine très bien que ces différents paramètres seraient à prendre en compte si une telle situation venait à arriver. 
     Pour les parents, ces différents facteurs joueraient aussi un rôle je pense, malgré qu'on puisse ajouter aussi : la catégorie socioprofessionnelle, leur niveau d'étude, leur rapport avec l'informatique, leur rapport avec l'éducation, leur rapport avec l'éducation aux médias... Cette liste est non-exhaustive, mais elle peut avoir le mérite de soulever différentes questions sur les réactions des parents autour de l'instauration des e-portfolio dans un contexte académique.

     Pour les employeurs, je pense que leur réaction serait double : ils seraient contents de voir un tel dispositif se mettre en place, car ils jugeraient plus facilement des acquis des chercheurs d'emplois ; mais d'un autre côté, ils risquent de trouver la démarche insuffisante. En effet, certains recruteurs jugeraient que ce e-portfolio a été réalisé dans un contexte scolaire uniquement. Ces recruteurs accorderaient plus d'importance à des expériences professionnelles réalisées dans le cadre d'une entreprise, plutôt qu'une activité comme le e-portfolio dans un cadre scolaire. 

mercredi 21 octobre 2015

Un rapport à la technologie différent au fil de mon cursus dans l’enseignement supérieur

Le Master AIGEME a marqué un aboutissement dans mon relation aux nouvelles technologies. En effet, étant donné que ce cursus a lieu à distance, je me devais de changer ma manière de travailler : d’une part en me connectant presque tous les jours sur i-Sorbonne pour être informé des nouveautés des cours et du déroulement du Master (notamment via ma messagerie personnelle) ; d’autre part en étant en contact beaucoup plus avec les autres étudiants via différentes plateformes sociales (facebook et skype en particulier).
De plus, le contenu de certains enseignements m’a fait découvrir de nouveaux outils numériques tel que Scoop it, Prezzi, Animoto… L’approche théorique enseigné dans ce Master est également un plus dans mon utilisation de ces nouvelles technologies.
Au final, le Master AIGEME m’a permis de faire un point sur mon emploi des outils numériques dans un contexte pédagogique ces dernières années. Voici ce que j’en ai tiré :

1) En première année de classe préparatoire littéraire (2010-2011), l’enseignement pourrait être jugé plutôt « classique » dans la mesure où cela consistait à prendre note de ce que racontait mes professeurs d’une matière à l’autre. Le rapport aux nouvelles technologies était presque inexistant
2) La deuxième année de classe préparatoire littéraire (2011-2012) était quasiment similaire. Un point pourrait être évoque cependant : l’utilisation d’un DOODLE par ma professeure de spécialité Lettres qui lui permettait d’établir un planning dans la mise en place des « khôlles ».
3) Ma première année en Université (et donc mon entrée en Licence 3) a été un tournant dans mon utilisation des nouvelles technologies. En effet, pour la première fois j’ai travaillé par l’intermédiaire d’un groupe facebook (celui de la promotion Information-Communication de l’époque). L’ensemble des informations dont j’avais besoin se trouvait dessus, et j’ai pris l’initiative au fil du temps de communiquer directement avec mes camarades de promotion.
Ma manière d’appréhender les exposés n’était plus la même non plus, puisque j’avais recours pour la première fois aux diaporamas et à l’utilisation de vidéos.
4) Mon entrée en Master (2013-2014) a accentué beaucoup plus encore mon penchant pour les outils numériques : cette fois mon utilisation du groupe facebook est une forme d’automatisme. On peut dire que je le voyais un peu comme « un outil de travail ». Son importance était si présente que j’avais pris l’initiative de créer de petits groupes facebook de façon à travailler avec mes camarades de promotion plus facilement dans le cadre d’exposés (ce qui était plus utile que les mails notamment). Par la suite, les Google Drive encourageaient davantage la communication à distance avec mes camarades d’exposés.
5) Mon entrée au Master AIGEME (2014-2015) découle ainsi de ces différentes évolutions, a tel point que c’est moi qui aie pris l’initiative de créer un groupe facebook après en avoir parlé à mes nouveaux camarades de promotion par mail. D’une certaine manière, le rôle d’administrateur était pour une moi une forme de responsabilités. 

mardi 13 octobre 2015

Bilan d’un an de Master AIGEME

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce Master en un an, à commencer par la densité de son programme. En effet, la première qualité qu’exige ce cursus est le sens de l’organisation, car les devoirs se succèdent rapidement en cours d’année. Cela a notamment été le cas aux mois de janvier et mai 2015.



L’autre caractéristique que je retiens du Master AIGEME est l’apport théorique très fort, puisque d’une discipline à l’autre, plusieurs documents sont mis à disposition des étudiants. Ces derniers doivent puiser dans ces ressources pédagogiques afin de posséder un bagage de connaissances solides. C’est d’ailleurs l’un des points intéressants que je retiens de cette première année de Master : un (ré)apprentissage des ressources numériques en général. Auparavant, j’avais pour habitude d’utiliser les outils de communication sans les aborder par un angle d’analyse. Aujourd’hui, lorsque j’accède aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, je m’interroge davantage sur leur utilisation, leur interaction avec les utilisateurs, ou tout simplement leur rapport avec moi. Cette nouvelle approche s’est faite progressivement durant ma première année de Master AIGEME.

Le second point que je mettrai en avant est le tournant professionnel que j’ai eu grâce à mon contrat d’apprentissage. L’avantage de ce Master est qu’il consacre 4 jours en entreprise, contre 1 à l’Université. Il s’agit d’une chance énorme dont dispose les étudiants d’AIGEME. En effet, pour ceux qui effectuent leur cursus en Ecole, ils ont le plus souvent 2 jours de cours contre 3 en entreprise. J’ai pu le noter personnellement avec plusieurs étudiants de mes anciennes promotions qui sont passés par une Ecole.

Enfin, après un an d’étude dans le cadre du Master AIGEME, j’ai appris à développer une compétence non-négligeable : savoir travailler à distance. On peut présenter cet acquis sous un double aspect : le premier concerne le fait de travailler à distance seul via la plateforme i-Sorbonne, et le deuxième renvoie à la capacité à travailler à distance en groupe (notamment dans le cadre de travaux à plusieurs). Toutefois, l’aspect présentiel est également très présent, puisque je devais me rendre à la Sorbonne Nouvelle chaque lundi. Je pouvais donc faire un point à la fois individuel sur mon travail, mais également en collectif auprès de mes professeurs et mes camarades de promotion.

mercredi 7 octobre 2015

Qu’est-ce que le Master AIGEME ?

Tout d’abord, quelle est la signification de l’abréviation « AIGEME » ? Ces initiales veulent dire : « Applications Informatiques, Gestion, Education aux Médias, E-formation ». Je suis en ce qui me concerne en parcours IEM (Ingénierie de l’Education aux Médias). Il existe également le parcours IFD (Ingénierie de la Formation à Distance).

Le Master AIGEME allie recherche et professionnalisation, puisque cette formation peut se faire en alternance. Il est obligatoire de faire un stage si l’étudiant n’emprunte pas cette dernière voie. D’autres spécificités caractérisent ce Master, à commencer par le fait qu’il est réalisable en présentiel ou à distance. En effet, des étudiants d’Ile-de-France, de province, mais aussi de l’étranger constituent chaque année la promotion. Ils sont reliés entre eux via la plateforme i-Campus grâce à laquelle ils peuvent accéder à leurs cours en ligne, à leur messagerie, ou aux informations relatives qui les intéressent.


Comment ai-je connu ce Master ?
Durant mon Master 1 de Sciences de l’information et de la Communication à Paris 3, j’ai suivi le cours « L’actualité et les médias dans l’éducation » enseigné par Madame Corroy. J’ai été intéressé par l’optique de l’éducation aux médias, et j’ai entrepris des recherches sur ce domaine. C’est à ce moment que je suis tombé sur ce Master dont les enseignements en plus de la possibilité de faire une alternance me plaisaient. En parallèle, mon activité associative au sein de « L’EtudiantAutonome » renforçait mon attrait pour l’éducation aux médias, et confortait ma décision d’entreprendre ce cursus.

Voici la liste de mes enseignements :

- Production.
- Représentations médiatiques.
- Sociologie des publics.
- Simulations et scénarisation.
- Evaluation des contenus et des projets IEM.
- Approches didactiques du numérique (niveau 1).
- Approches didactiques du numérique (niveau 2).
- Dispositifs multimédia et plateformes de e-formation.
- Droit des médias et du numérique (niveau 1).
- Visiocommunication.
- Gestion du changement.
- Outils.
- Web 2.0 et usages dynamiques.