mardi 29 décembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Dispositif multimédia et plateformes de E-Formation (C0AI12)

Parmi les matières avec lesquelles je n’avais aucune notion en lien avec le Master AIGEME, Dispositif multimédia et plateformes de E-Formation pourrait faire figure de favoris. En effet, Madame Cox nous avait demandé de réaliser en groupe un Power Point sur un travail de formation à distance. Or, au cours de ma scolarité ou durant mes expériences professionnelles et associatives, je n’avais jamais été confronté à ce type d’exercice. Si cette situation semble à première vue handicapante, j’ai réussi à pallier cette difficulté par la présence d’une étudiante du Master AIGEME. Mieux : le sujet sur lequel portait le Power Point était lié directement à son stage. Ce dernier avait pour mission principale d’endosser la fonction de professeur de Français au Japon. La particularité de cette responsabilité relève dans le fait qu’elle ait lieu dans un rôle de formation à distance vis-à-vis des collégiens japonais. Cette étudiante a eu donc un rôle décisif dans la réalisation de ce devoir, ce qui a facilité la réalisation de celui-ci.


Si le premier devoir était à faire à plusieurs, le second était quant à lui en individuel. La manière de l’aborder était donc complètement différente. A nouveau, je ne m’y connaissais pas non plus, puisque nous devions cette fois faire une séance de formation en ligne à partir d’outils pédagogiques sur i-Sorbonne. L’important était de savoir les sélectionner et surtout de les hiérarchiser afin de donner une logique à la création de notre séance de formation en ligne. Comme je n’étais pas familier avec eux, j’avoue avoir mis plus de temps à rendre ce devoir que les autres. Toutefois, j’ai été satisfait de mon travail, et n’a pas rencontré de difficulté dans sa mise en place. 

mardi 22 décembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Sociologie des publics (C9IE14)

Cette matière était l’une des plus belles découvertes de ce Master. En effet, s’il m’était arrivé d’étudier la figure du public dans le cadre d’un cours en Sciences de l’information et de la communication, je ne l’avais jamais fait à l’occasion des MOOCS. De plus, il ne faut pas oublier que l’étude de ces derniers était également une première pour moi, ce qui a renforcé encore plus l’attrait que je pouvais avoir jusqu’à présent.

L’avantage de Sociologie des publics est qu’elle ne demandait qu’un devoir en groupe : un dossier de 10 à 15 pages sur l’étude des publics du MOOC « Ma pédagogie à ma sauce web ». Pour cette raison, je n’ai pas rencontré de difficulté particulière. D’autre part, au moment où nous devions travailler sur ce dossier, mes camarades de groupe et moi-même commencions à avoir une certaine expérience du travail en collaboration et à distance. Cet état d’esprit collectif a rendu moins ardu la tâche à accomplir, et surtout plus agréable.


Le fait de devoir revenir sur le MOOC « Ma pédagogie à ma sauce web » m’a aidé à avoir une nouvelle approche à leur égard. En effet, cette fois, je ne devais pas réaliser des travaux à rendre en relation avec les MOOCS, mais plutôt procéder à une analyse et à une réflexion sur ces derniers. D’une certaine manière, cette démarche m’a permis de déconstruire ce que j’avais appris dans le cadre de ces MOOCS afin de me reconstituer un nouveau réseau de connaissances à leur sujet. C’est ici l’un des traits les plus intéressants que je retiendrai dans cette discipline. 

mardi 15 décembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Visiocommunication (C0AI14)

Parmi l’ensemble des matières de ce Master, cette discipline était la plus exigeante sur le travail à mener à distance. En effet, comme nous avons travaillé en groupe, il était nécessaire d’avoir une organisation solide. Nous devions être mis au courant de chaque nouvelle information, avec comme complication supplémentaire de devoir tenir informé les autres participants des nouveautés qui viennent s’ajouter à notre travail. C’était à mes yeux une première. Durant mon cursus universitaire, j’avais également effectué ce genre d’exercice en travaillant avec les mêmes outils de communication, mais la différence était que nous finissions toujours par nous retrouver face à face à Paris III. C’était donc l’occasion de mettre les choses à plat pour régler les points épineux. Pour les visioconférences, cette situation n’était pas possible dans la mesure où certains étudiants de mon groupe vivaient à l’étranger.



Ce que j’ai apprécié dans cette discipline est l’apport de nouveauté qu’elle apportait. En effet, à aucun moment de ma scolarité je n’avais été confronté à une approche aussi concrète et centrale des outils de communication. J’avais bien évidemment entendu parler des Visioconférences qui se réalisaient dans un cadre universitaire, mais je n’aurais pas pensé être pleinement immiscé dans ce genre de travail dans le cadre de ce Master. En outre, le fait qu’on ait un côté plus pratique que théorique dans cette discipline rendait celle-ci d’autant plus intéressante.


Les principales difficultés se résument par l’abandon inattendu d’un membre de notre groupe qui a été heureusement résolut par l’arrivée d’une autre étudiante. Le second obstacle aura été le choix des intervenants, puisqu’il n’était pas évident de se mettre d’accord à ce sujet, notamment par rapport à la thématique de Visioconférence qui portait sur « Les évolutions et les perspectives du e-learning au Maroc ». Fort heureusement, notre obstination nous a permis de palier ces difficultés. Le jour de notre Visioconférence, celle-ci s’est bien passée. Mieux : ma rencontre avec les intervenants aura été très riche, notamment avec Monsieur Oillo dont la venue s’est faite grâce à Monsieur Lejeune. 

mardi 8 décembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Gestion du changement (C0AI22)

A nouveau, le Master AIGEME  a été une source de bonnes surprises, puisque j’ai appris de nombreuses choses en Gestion du changement. En effet, cette matière avait pour thématique principale le serious game. Or, je ne connaissais pas du tout ce domaine, et je dois avouer que cela a été une expérience positive. Mieux : je ne soupçonnais même pas qu’un étudiant puisse rentrer dans une logique d’apprentissage par le jeu. Un grand travail de réflexion sur les notions de « jeu » et « travail » avait ainsi été déblayé.

Le premier devoir portait sur une synthèse de 5/6 pages à rendre sur un texte scientifique ou un ouvrage en lien avec le serious game. Mon choix s’est porté sur le livre Jouer / apprendre de Gilles Brougères, et je dois avouer que je ne le regrette pas. En effet, ce manuel était très riche, mais exigeait un travail de lecture assez important dans la mesure où j’ai dû constamment prendre des notes sur ce livre afin d’en extraire la richesse scientifique. Je pense que cette lecture a été l’une des plus prolifique sur le plan personnel par tout ce que j’y aie appris. Cet exercice de synthèse m’a rappelé de nombreux exercices du même genre que j’ai rencontré durant ma scolarité. Pour cette même raison je n’ai pas eu de difficulté à réaliser ce devoir.


Le deuxième examen portait sur un travail de groupe à 2. Nous devions cette fois choisir un serious game à analyser. Avec mon partenaire, nous avons opté pour la franchise McDonald’s. Je dois avouer que ma lecture de Jouer / apprendre auparavant a été très utilise, puisqu’elle a permis d’aborder des notions similaires pour notre travail. En outre, les lectures de mon partenaire avaient contribué à compléter ce travail d’analyse. Nous avions donc des références scientifiques solides. Ainsi, ce deuxième devoir n’a pas fait l’objet de complication. Ce que je pourrais noter d’intéressant ici concerne le travail de collaboration qui était exigée. En effet, j’ai appris à aborder le travail à plusieurs différemment. Je pense que c’est dû à l’enseignement du Master AIGEME qui aborde le concept de travail collectif sous un angle nouveau d’une discipline à l’autre. Dans le cadre de Gestion du changement, je l’ai particulièrement ressentie avec ce deuxième devoir à rendre. 

mardi 1 décembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Approche didactique et du numérique (niveau 1 et 2) (C9AI11 et C0AI11)

Cette discipline était l’une des plus originales de ce Master, car elle nous apprenait comment « apprendre à apprendre ». En effet, Monsieur Javaux nous avait demandé de lui rendre durant l’année plusieurs exercices de réflexions sur la (et même les) manière(s) de concevoir une approche d’apprentissage pédagogique. Pour se faire, le premier exercice consistait à choisir un sujet qui nous plaisait, d’en expliquer les intérêts et de livrer notre manière d’appréhender son approche pédagogique. Un ensemble de document étaient déposés sur la plateforme i-Sorbonne pour nous aider dans ce travail. Pour l’Approche didactique et du numérique, mon projet était le suivant : l’apprentissage du Breton dans une classe de primaire par le biais du e-learning. Ce projet était ensuite remis à l’un des étudiants de ma promotion qui devait en faire l’évaluation, avant que je n’en fasse de même pour son propre projet.


Dès lors, les exercices suivants visaient à approfondir notre démarche réflexive à partir de nouveaux exercices. A cette occasion, d’autres documents étaient mis en ligne pour le faire. Ces différentes lectures constituaient d’ailleurs l’une des difficultés de cette matière, puisque cette charge de travail s’annonçait parfois assez lourde. Il n’empêche que j’ai aimé cette matière qui m’a permis de découvrir un domaine du Master AIGEME que ne soupçonnais même pas. De plus, je trouve que cette discipline était celle qui amenait le plus à la réflexion, ce que j’ai particulièrement apprécié.

mardi 24 novembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Evaluation des contenus et projets IEM (C9IEM3)

Cette matière était particulière à mes yeux, car elle m’a permis une immersion dans le domaine de l’éducation aux médias en me replongeant dans des cours de Sociologie vus durant mon cursus universitaire à Paris III, mais également par rapport à ce qu’elle m’a appris en plus. Ici, je pense notamment aux documents mis en ligne sur i-Sorbonne qui présentaient le CLEMI. En effet, je n’avais qu’une connaissance très vague de cette structure, et j’ai beaucoup apprécié lire son historique et son impact contemporain dans notre société. Cela m’a donné envie d’en connaître davantage sur l’éducation aux médias.  

L’une des difficultés de cette matière est qu’elle réclamait 3 devoirs à rendre. Le premier portait sur un travail de synthèse et de réflexion sur l’ouvrage Socialisation des jeunes et éducations aux médias de Divina Frau-Meigs. Les deux autres devoirs demandaient un travail de dissertation sur les enjeux de l’éducation aux médias.


Néanmoins, cette difficulté était atténuée par le fait que chacun de ces trois devoirs exigeaient un nombre de signes définis, et surtout peu élevés. J’avoue ne pas avoir rencontré de problème pour rendre ces exercices, car ils ressemblaient pour beaucoup à ce que j’avais déjà reffectué dans une moindre mesure lors de mon cursus universitaire. 

mardi 17 novembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Représentations médiatiques (C9IE13)

Durant mes choix dans les cours de spécialisation du parcours IEM, j’avais été attiré déjà par l’intitulé de cette matière. En effet, les représentations médiatiques sont une composante que j’ai étudié de nombreuses fois dans le cadre de mes études à Paris III. D’autre part, cette discipline m’a permis de retrouver une ancienne professeure que j’ai eu en Master 1 Sciences de l’Information et de la Communication : Madame Corroy. Je l’ai eu en effet pour sa matière « L’actualité et les médias dans l’éducation ». C’est d’ailleurs cette enseignante qui m’a donné le goût de l’éducation aux médias, puisque je ne connaissais pas ce champ de connaissances auparavant. Plus intéressant encore : c’est grâce à Madame Corroy que je suis dans le Master AIGEME aujourd’hui, car c’est suite à sa rencontre que j’ai fait des recherches sur un Master 2 orienté vers l’éducation aux médias, et que je suis tombé ensuite sur celui-ci.

En ce qui concerne le contenu de la matière Représentations médiatiques, je n’ai pas eu de difficulté particulière. Madame Corroy avait mis à disposition des étudiants plusieurs documents à lire sur i-Sorbonne. Afin de faciliter notre travail, le mieux était de prendre note de nos lectures au fur et à mesure que nous les faisions.


J’ai aimé apprendre les différents outils d’analyse pour décrypter avec minutie les contenus médiatiques. Les deux devoirs demandés étaient consacrés à deux évènements de grande ampleur que nous devions analysés : le premier à 8000 signes, et le second à 10 000. J’avais pris pour sujet la victoire de Nicolas Sarkozy lors des primaires de l’UMP en 2014. Mon second sujet était dédié aux attentats de Charlie Hebdo. Chacun de ces deux devoirs s’est bien passé. 

mardi 10 novembre 2015

Enseignement du Master AIGEME : Production (C9IE11)

Cette discipline était particulière dans la mesure où je connaissais déjà Monsieur Rebillard, puisque je l’avais déjà eu en Cours Magistral lors de mon Master 1 Sciences de l’Information et de la Communication à Paris III. Plus intéressant encore : le contenu de l’enseignement reçu dans cette discipline faisait directement écho avec ce que j’avais appris avec Monsieur Rebillard l’année précédente.

Cette matière nous demandait de choisir un groupe de production de l’information, et d’en faire un compte rendu détaillé selon une grille d’analyse remise aux étudiants. Ma préférence s’est portée sur le groupe Canal+, et les deux antennes étaient focalisées sur i-télé et D8. Ce choix s’explique de la manière suivante : comme mon contrat d’apprentissage concernait le milieu de l’audiovisuel, j’ai trouvé judicieux de travailler dessus. En outre, j’ai déjà pu avoir une approche concrète du groupe Canal+ dans le cadre de mon alternance, puisque j’ai déjà été assistant d’émission sur des studios appartenant au groupe (La Nouvelle Edition, Canal Football Club, Le Grand Journal…).


La deuxième phase de l’évaluation de la matière Production était dédiée à une évaluation en ligne. J’ai trouvé ce moment très particulier dans la mesure où c’était la première fois que je passais un examen de la sorte, et que je ne m’attendais pas à ce que ce soit le cas un nour, y compris dans le cadre de ce Master. Un autre élément intéressant est à souligner : c’était le seul devoir dit « traditionnel » que j’ai passé, car les autres matières demandaient des projets à rendre seul ou groupe. Cette évaluation en ligne s’est bien passée, et reste pour moi une belle expérience. 

mardi 3 novembre 2015

Qu’est-ce qu’un e-portfolio ? (partie 2)

Le précédent article mettait en avant ma vision du e-portfolio il y a un an, à savoir au début du Master AIGEME. Cette fois, je vais m’interroger sur ma perception du e-portfolio aujourd’hui.

Quel est mon avis sur le e-portfolio ?

D’après moi, le e-portfolio est à l’heure actuelle sous-exploitée. En effet, on remarque que d’autres « CV numériques » on largement devancé le e-portfolio à l’instar de Linkedin, Viadeo, DoYouBuzz ou même Twitter.
L’année dernière j’avais vanté les mérites du e-portfolio en pointant du doigt le côté novateur qu’il apportait, mais aujourd’hui je dois reconnaître qu’il n’est que trop peu exposé. Toutefois, toujours d’un point de vue professionnel, je pense encore aujourd’hui que le e-portfolio sert vraiment de « complément » aux autres plateformes sociales que j’ai évoqué précédemment.

Quel lien existe-t-il entre les utilisateurs du e-portfolio ?

Il y a un an, je m’étais intéressé aux relations qu’il pouvait avoir entre les membres du e-portfolio. J’avais avancé l’idée que le e-portfolio était l’outil primordial pour permettre aux étudiants d’échanger entre eux. Aujourd’hui, j’ai une vision différente des choses : je pense au contraire que le e-portfolio serait relégué au second plan. La raison en revient aux multiples plateformes sociales qui occupent déjà cette fonction, à commencer par facebook. De plus, d’autres moyens de communication à distance plus classiques permettant déjà d’atteindre cet objectif, à l’instar des mails, ou de google drive.

Néanmoins, j’estime encore à l’heure actuelle que le e-portfolio est le meilleurs réseau social permettant de rencontrer virtuellement des gens qui s’intéressent justement au e-portfolio (et qui partagent par conséquent une passion commune). 

mardi 27 octobre 2015

Qu’est-ce qu’un e-portfolio ? (partie 1)

Voilà maintenant un an que la matière de Monsieur Maynier sur le e-portfolio était ouverte. Afin de renforcer le travail de réflexion sur cette discipline, j’ai décidé de m’interroger sur le statut du e-portfolio entre mes débuts dans ce Master et aujourd’hui. Pour se faire, je vais retranscrire une activité qui était ouverte l’année passée sur le e-portfolio. Celle-ci demandait aux étudiants comment ils percevaient ce « CV numérique ».

Voici quelles étaient mes réponses :
Quelles réflexions vous inspire cette discussion autour de la définition du e-portfolio?
·         Quelles sont les choses qui vous semblent possibles de faire avec un e-portfolio et qui n'étaient pas ou difficilement possibles sans e-portfolio ?
·         Quelles conséquences imaginez-vous de l'introduction d'un e-portfolio dans un dispositif d'apprentissage dans un contexte qui vous est familier (école, université, travail, etc.) - réactions des formateurs/enseignants, apprenants, employeurs, service informatique, administratifs, parents, etc.
Vos réflexions sont à mettre dans le forum. Une fois cet exercice terminé, je vous invite à mettre vos réflexions sur cette activité dans votre blog Elgg".



Question 1 :
     Pour moi, le e-portfolio est synonyme de nouveauté. A ce stade, je ne fais encore que découvrir son intérêt, ses ressources, son impact pour notre cursus. Je pense qu'il est encore trop tôt pour définir ce qu'est un e-portfolio, puisque celui-ci remonte aux années 1990. De plus, vu le peu d'informations sur sa définition donnée avec les documents mis en ligne, je ne serais pas étonné que les chercheurs n'arrivent pas à se mettre d'accord entre eux pour définir ce qu'est vraiment un e-portfolio. Nous manquons encore de "recul" pour faire une telle évaluation. 

Question 2 :
     Selon moi, le e-portfolio permet déjà de faire un point sur ses acquis scolaires. En effet, avec un suivi régulier de nos compétences personnelles, et la preuve de celles-ci, il est désormais possible de garder une preuve tangible de ces nouveaux acquis. La réalisation d'un journal ou d'un tableau de bord personnel permet d'atteindre cet objectif.
     D'autre part, après cet aspect individuel, il me parait également possible avec le e-portfolio d'échanger plus facilement encore avec les étudiants de notre promotion (en France et à l'étranger) sur l'éducation aux médias. On peut ainsi apprendre de nouvelles choses, acquérir de nouvelles compétences suite à cet échange, et même de rencontrer des personnes que l'on n'aurait peut être jamais rencontré sans le cadre du e-portfolio. Pour compléter cet aspect, il parait intéressant de souligner que cet échange autour de l'éducation aux médias par l'intermédiaire du e-portfolio est valable aussi bien pour les étudiants de notre promotion, que pour les étudiants qui ont un cursus proche du nôtre. 
     D'un point de vue professionnel, je pense que le e-portfolio peut servir de "compléments" au CV. En effet, tout le monde sait que tout ne se met pas sur un CV. Une stratégie de sélection de l'information doit être mise en place pour pouvoir attirer l'attention du recruteur. Lorsque celui-ci tape notre nom et notre prénom sur internet, il peut ainsi évaluer davantage et plus objectivement nos compétences. Le e-portfolio a donc une visée professionnelle encore plus percutante que certains réseaux professionnels que Linkedin ou Viadeo. En effet, ces derniers se restreignent le plus souvent à divulguer des informations nous concernant, mais pas à mettre en avant des compétences réellement acquises. 

Question 3 :
     Selon moi, l'instauration du e-portfolio dans un contexte académique susciterait tout d'abord beaucoup de méfiance. En effet, on remarque assez facilement que tout ce qui attrait à de la "nouveauté" suscite beaucoup de réticences. L'un des exemples les plus contemporains est celui de la suppression des notes à l'école. 
     Comme on peut s'en douter, deux camps aux idées opposées seraient à nouveau confrontés : les partisans du e-portfolio et ceux qui y sont contre. Dans ce classement on pourrait distinguer des enseignants en fonction des catégories suivantes : leur sexe, leur âge, la matière qu'il enseigne, leur niveau d'institution (école, collège, lycée, prépa, université...), l'exercice de leur fonction à l'étranger (si les enseignants ont connu cette situation). Je ne me prononcerai pas davantage dessus, mais j'imagine très bien que ces différents paramètres seraient à prendre en compte si une telle situation venait à arriver. 
     Pour les parents, ces différents facteurs joueraient aussi un rôle je pense, malgré qu'on puisse ajouter aussi : la catégorie socioprofessionnelle, leur niveau d'étude, leur rapport avec l'informatique, leur rapport avec l'éducation, leur rapport avec l'éducation aux médias... Cette liste est non-exhaustive, mais elle peut avoir le mérite de soulever différentes questions sur les réactions des parents autour de l'instauration des e-portfolio dans un contexte académique.

     Pour les employeurs, je pense que leur réaction serait double : ils seraient contents de voir un tel dispositif se mettre en place, car ils jugeraient plus facilement des acquis des chercheurs d'emplois ; mais d'un autre côté, ils risquent de trouver la démarche insuffisante. En effet, certains recruteurs jugeraient que ce e-portfolio a été réalisé dans un contexte scolaire uniquement. Ces recruteurs accorderaient plus d'importance à des expériences professionnelles réalisées dans le cadre d'une entreprise, plutôt qu'une activité comme le e-portfolio dans un cadre scolaire. 

mercredi 21 octobre 2015

Un rapport à la technologie différent au fil de mon cursus dans l’enseignement supérieur

Le Master AIGEME a marqué un aboutissement dans mon relation aux nouvelles technologies. En effet, étant donné que ce cursus a lieu à distance, je me devais de changer ma manière de travailler : d’une part en me connectant presque tous les jours sur i-Sorbonne pour être informé des nouveautés des cours et du déroulement du Master (notamment via ma messagerie personnelle) ; d’autre part en étant en contact beaucoup plus avec les autres étudiants via différentes plateformes sociales (facebook et skype en particulier).
De plus, le contenu de certains enseignements m’a fait découvrir de nouveaux outils numériques tel que Scoop it, Prezzi, Animoto… L’approche théorique enseigné dans ce Master est également un plus dans mon utilisation de ces nouvelles technologies.
Au final, le Master AIGEME m’a permis de faire un point sur mon emploi des outils numériques dans un contexte pédagogique ces dernières années. Voici ce que j’en ai tiré :

1) En première année de classe préparatoire littéraire (2010-2011), l’enseignement pourrait être jugé plutôt « classique » dans la mesure où cela consistait à prendre note de ce que racontait mes professeurs d’une matière à l’autre. Le rapport aux nouvelles technologies était presque inexistant
2) La deuxième année de classe préparatoire littéraire (2011-2012) était quasiment similaire. Un point pourrait être évoque cependant : l’utilisation d’un DOODLE par ma professeure de spécialité Lettres qui lui permettait d’établir un planning dans la mise en place des « khôlles ».
3) Ma première année en Université (et donc mon entrée en Licence 3) a été un tournant dans mon utilisation des nouvelles technologies. En effet, pour la première fois j’ai travaillé par l’intermédiaire d’un groupe facebook (celui de la promotion Information-Communication de l’époque). L’ensemble des informations dont j’avais besoin se trouvait dessus, et j’ai pris l’initiative au fil du temps de communiquer directement avec mes camarades de promotion.
Ma manière d’appréhender les exposés n’était plus la même non plus, puisque j’avais recours pour la première fois aux diaporamas et à l’utilisation de vidéos.
4) Mon entrée en Master (2013-2014) a accentué beaucoup plus encore mon penchant pour les outils numériques : cette fois mon utilisation du groupe facebook est une forme d’automatisme. On peut dire que je le voyais un peu comme « un outil de travail ». Son importance était si présente que j’avais pris l’initiative de créer de petits groupes facebook de façon à travailler avec mes camarades de promotion plus facilement dans le cadre d’exposés (ce qui était plus utile que les mails notamment). Par la suite, les Google Drive encourageaient davantage la communication à distance avec mes camarades d’exposés.
5) Mon entrée au Master AIGEME (2014-2015) découle ainsi de ces différentes évolutions, a tel point que c’est moi qui aie pris l’initiative de créer un groupe facebook après en avoir parlé à mes nouveaux camarades de promotion par mail. D’une certaine manière, le rôle d’administrateur était pour une moi une forme de responsabilités. 

mardi 13 octobre 2015

Bilan d’un an de Master AIGEME

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce Master en un an, à commencer par la densité de son programme. En effet, la première qualité qu’exige ce cursus est le sens de l’organisation, car les devoirs se succèdent rapidement en cours d’année. Cela a notamment été le cas aux mois de janvier et mai 2015.



L’autre caractéristique que je retiens du Master AIGEME est l’apport théorique très fort, puisque d’une discipline à l’autre, plusieurs documents sont mis à disposition des étudiants. Ces derniers doivent puiser dans ces ressources pédagogiques afin de posséder un bagage de connaissances solides. C’est d’ailleurs l’un des points intéressants que je retiens de cette première année de Master : un (ré)apprentissage des ressources numériques en général. Auparavant, j’avais pour habitude d’utiliser les outils de communication sans les aborder par un angle d’analyse. Aujourd’hui, lorsque j’accède aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, je m’interroge davantage sur leur utilisation, leur interaction avec les utilisateurs, ou tout simplement leur rapport avec moi. Cette nouvelle approche s’est faite progressivement durant ma première année de Master AIGEME.

Le second point que je mettrai en avant est le tournant professionnel que j’ai eu grâce à mon contrat d’apprentissage. L’avantage de ce Master est qu’il consacre 4 jours en entreprise, contre 1 à l’Université. Il s’agit d’une chance énorme dont dispose les étudiants d’AIGEME. En effet, pour ceux qui effectuent leur cursus en Ecole, ils ont le plus souvent 2 jours de cours contre 3 en entreprise. J’ai pu le noter personnellement avec plusieurs étudiants de mes anciennes promotions qui sont passés par une Ecole.

Enfin, après un an d’étude dans le cadre du Master AIGEME, j’ai appris à développer une compétence non-négligeable : savoir travailler à distance. On peut présenter cet acquis sous un double aspect : le premier concerne le fait de travailler à distance seul via la plateforme i-Sorbonne, et le deuxième renvoie à la capacité à travailler à distance en groupe (notamment dans le cadre de travaux à plusieurs). Toutefois, l’aspect présentiel est également très présent, puisque je devais me rendre à la Sorbonne Nouvelle chaque lundi. Je pouvais donc faire un point à la fois individuel sur mon travail, mais également en collectif auprès de mes professeurs et mes camarades de promotion.

mercredi 7 octobre 2015

Qu’est-ce que le Master AIGEME ?

Tout d’abord, quelle est la signification de l’abréviation « AIGEME » ? Ces initiales veulent dire : « Applications Informatiques, Gestion, Education aux Médias, E-formation ». Je suis en ce qui me concerne en parcours IEM (Ingénierie de l’Education aux Médias). Il existe également le parcours IFD (Ingénierie de la Formation à Distance).

Le Master AIGEME allie recherche et professionnalisation, puisque cette formation peut se faire en alternance. Il est obligatoire de faire un stage si l’étudiant n’emprunte pas cette dernière voie. D’autres spécificités caractérisent ce Master, à commencer par le fait qu’il est réalisable en présentiel ou à distance. En effet, des étudiants d’Ile-de-France, de province, mais aussi de l’étranger constituent chaque année la promotion. Ils sont reliés entre eux via la plateforme i-Campus grâce à laquelle ils peuvent accéder à leurs cours en ligne, à leur messagerie, ou aux informations relatives qui les intéressent.


Comment ai-je connu ce Master ?
Durant mon Master 1 de Sciences de l’information et de la Communication à Paris 3, j’ai suivi le cours « L’actualité et les médias dans l’éducation » enseigné par Madame Corroy. J’ai été intéressé par l’optique de l’éducation aux médias, et j’ai entrepris des recherches sur ce domaine. C’est à ce moment que je suis tombé sur ce Master dont les enseignements en plus de la possibilité de faire une alternance me plaisaient. En parallèle, mon activité associative au sein de « L’EtudiantAutonome » renforçait mon attrait pour l’éducation aux médias, et confortait ma décision d’entreprendre ce cursus.

Voici la liste de mes enseignements :

- Production.
- Représentations médiatiques.
- Sociologie des publics.
- Simulations et scénarisation.
- Evaluation des contenus et des projets IEM.
- Approches didactiques du numérique (niveau 1).
- Approches didactiques du numérique (niveau 2).
- Dispositifs multimédia et plateformes de e-formation.
- Droit des médias et du numérique (niveau 1).
- Visiocommunication.
- Gestion du changement.
- Outils.
- Web 2.0 et usages dynamiques.